
L’édition récemment publiée de l ‘ »UBS Global Real Estate Bubble Index » donne un aperçu de l’évolution des principaux marchés immobiliers mondiaux et met notamment l’accent sur la position de Dubaï comme l’une des métropoles les moins bien cotées.
Ainsi, le secteur immobilier de Dubaï conserve son attrait exceptionnel pour les investisseurs immobiliers – malgré les hausses de prix significatives dans le secteur immobilier de Dubaï au cours des dernières années.
L’indice UBS Real Estate Bubble 2023 confirme notre estimation
L’indice UBS Global Real Estate Bubble est considéré comme un indicateur fiable de l’évaluation des marchés immobiliers dans le monde, notamment en ce qui concerne les risques de bulle et les surévaluations et sous-évaluations. L’édition de l’indice publiée en septembre place Dubaï en troisième position des villes les moins chères du monde, malgré les récentes hausses de prix, devancée seulement par Sao Paulo et Varsovie.
Cette évaluation de l’UBS confirme entièrement celle que nous avions publiée ici il y a quelques semaines seulement, et qui était pour l’essentiel identique :
Dubaï s’apprête désormais à entrer dans la première ligue des principaux centres économiques et financiers mondiaux d’ici 2033.
Dans ce contexte, nous voyons – malgré les poussées de prix déjà derrière nous – un potentiel de hausse supplémentaire notable pour la décennie à venir et au-delà.
Les risques de bulle diminuent dans le monde entier
L’excellent positionnement de Dubaï dans l’analyse de l’UBS en tant que site immobilier avantageux est également remarquable pour une autre raison : Pratiquement toutes les métropoles concurrentes ont dû entre-temps enregistrer des corrections des prix de l’immobilier dans le contexte d’un ralentissement conjoncturel et de taux de financement plus élevés.
Une telle évolution s’accompagne généralement de valorisations plus avantageuses et donc d’une diminution des risques de bulle.
Conclusion : une évaluation favorable avec des taux de croissance élevés
Dans l’analyse d’UBS, Dubaï marque des points en particulier sur le sous-critère du rendement locatif, où Dubai occupe – à égalité avec Miami – la première place du peloton. Parallèlement, la ville affiche la deuxième plus forte croissance réelle des loyers (20,3% pour 2022), dépassée uniquement par Singapour.
Mais c’est surtout le niveau des prix de l’immobilier à Dubaï qui reste attractif : dans son analyse, l’UBS le chiffre à 25% de moins que le sommet intermédiaire de 2014 en tenant compte de l’inflation.
Au vu des données disponibles, il apparaît clairement que le rallye des prix de l’immobilier qui s’est déroulé au cours des trois dernières années environ n’a fait que neutraliser la sous-évaluation significative qui existait auparavant dans le secteur immobilier à Dubaï.
Par rapport à la quasi-totalité des autres métropoles mondiales, Dubaï conserve une valorisation bon marché et offre un grand potentiel à moyen terme.